Jakez
François nous présente CAMAC
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CAMAC UNE HISTOIRE DE CREATION Tout
commence avec Joël Garnier, inventeur passionné, et co-fondateur
en 1972 de la Société CAMAC. |
Ce retentissant succès décide Joël Garnier à
se consacrer exclusivement à la harpe. Il cesse alors toute activité
de distribution pour fonder en 1985, la société CAMAC PRODUCTION
et se consacre entièrement à la fabrication d'une gamme
de harpes de concert traditionnelles. Son goût de l'innovation amène
Joël Garnier à travailler en parallèle à la
création de la fameuse Harpe Bleue, qui fut présentée
au Congrès Mondial de la Harpe de Paris en 1990, et qui est aujourd'hui
plébiscitée dans le monde entier. LES HARPES CAMAC : LA PASSION EN HERITAGE Les
Harpes Camac, sous l'impulsion de leur PDG Jakez François, font
aujourd'hui plus que jamais rimer Passion avec Création. Facteur
entièrement dévoué aux harpistes, Jakez François
s'applique à les accompagner tout au long de leur carrière
en participant à chaque événement du monde de la
harpe. Harpiste de formation, il connaît parfaitement les besoins
et les aspirations des harpistes. Il s'attache tout particulièrement
à réaliser les instruments les plus adaptés à
leurs attentes musicales. |
Jakez
François
créateur du premier concours International de Harpe celtique |
Combien de temps a nécessité l'organisation du " Premier Concours International de Harpe celtique Jakez-Francois " à Nantes en Mai 2004 ? Je
peux dire que le début de l'organisation de ce concours a été
extrêmement rapide, car nous avons immédiatement eu des réponses
enthousiastes des festivals que nous avions approchés pour éventuellement
programmer un concert de notre lauréat, ainsi que l'accord de la
ville de Nantes et de son Conservatoire pour accueillir l'événement.
Nous avons même reçu des offres de sponsors extérieurs
au milieu de la harpe pour donner des prix en espèces ! Cette étape
étant habituellement la plus longue et la plus fatigante dans l'organisation
d'une telle manifestation, nous avons eu la chance qu'elle soit très
courte. Après deux semaines, nous avions la date, le lieu et les
prix. Pouvez-vous décrire les candidats en termes de nombre, pays, niveau, styles de jeu et présence sur scène ? Vingt candidats sont venus concourir pour la demi-finale, la moitié dans chaque catégorie. Ils venaient principalement de France, mais aussi d'Ecosse, du Pays de Galle et d'Italie, cinq d'entre eux étant des hommes. Le niveau des deux catégories a été merveilleux et bien plus élevé qu'escompté : les professeurs et leurs élèves ont vraiment fait un formidable travail de préparation, ceci étant déjà un grand succès et un résultat positif pour chacun d'eux. Ce niveau incroyablement élevé fut une grande surprise autant pour le public que pour le jury, ainsi que pour moi naturellement car je n'espérais pas un tel niveau dès la première édition de ce concours. Ce fut tellement intéressant de voir toutes ces différentes personnalités, tant du point de vue musical que de la présence sur scène. Quels étaient vos sentiments à l'ouverture et à la clôture de votre concours ? Au
début de cette compétition, j'avais pas mal de choses en
tête. Je pensais tout d'abord à Joël Garnier, qui était
tellement passionné par les jeunes harpistes, et qui aurait adoré
voir tous ces candidats rassemblés autour de la harpe celtique.
Je me rappelais aussi avec un sourire que je disais ne jamais vouloir
organiser de concours de harpe : et voyez le résultat ! Quel a été le moment le plus émouvant ? Le moment le plus émouvant de la compétition était naturellement l'annonce des résultat : avec tous ces harpistes dans le public, les sponsors derrière moi, les membres du jury en face, et tous les candidats dans l'attente de savoir qui serait le lauréat c'était vraiment une expérience émouvante. Quelle est votre expérience après cette première édition ? Qu'est-ce qui était exactement selon vos attentes, et qu'est-ce qui était contraire ? La principale leçon de cette première édition est que nous devrons être encore plus précis dans le règlement du concours, de façon à vraiment obtenir une plus grande variété de styles musicaux dans les programmes que les candidats présenteront. En effet, le but de cette compétition est de récompenser des harpistes dont le répertoire est aussi varié que possible. Je pense qu'il est nécessaire de donner plus de précisions quant au choix du programme libre. Quels sont vos projets pour le second concours qui porte votre nom ? La prochaine édition du concours aura lieu dans 3 ans, soit en 2007. Je souhaite naturellement que nous ayons de plus en plus de candidats ! J' espère que lors du prochain concours, nous pourrons avoir une épreuve avec orchestre de chambre, ainsi qu'une pièce contemporaine spécialement écrite pour cette occasion. |
Merci
infiniment à Monsieur Jakez François pour les documents
qu'il nous a si gentiment fournis et qu'il nous a permis de publier sur
ces pages. |