Jakez François nous présente CAMAC

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CAMAC UNE HISTOIRE DE CREATION

Tout commence avec Joël Garnier, inventeur passionné, et co-fondateur en 1972 de la Société CAMAC.
Consacrée à l'origine à la fabrication et au négoce d'instruments folkloriques, Camac devient rapidement leader dans la distribution d'instruments de musique en France. Portée par la passion et l'énergie de Joël Garnier, la société relève le défi de la fabrication de harpes et s'impose alors comme facteur de harpes celtiques. En cinq ans, les harpes Camac supplantent en France les harpes japonaises jusqu'alors leader sur le marché. C'est avec la création de la Harpe à Mémoire, harpe révolutionnaire pilotée par ordinateur, que Camac s'impose comme facteur de harpe à pédales. Présentée en 1985 au 2ème Congrès Mondial de la Harpe à Jérusalem, la Harpe à Mémoire suscite l'admiration des plus grands harpistes et compositeurs.

Ce retentissant succès décide Joël Garnier à se consacrer exclusivement à la harpe. Il cesse alors toute activité de distribution pour fonder en 1985, la société CAMAC PRODUCTION et se consacre entièrement à la fabrication d'une gamme de harpes de concert traditionnelles. Son goût de l'innovation amène Joël Garnier à travailler en parallèle à la création de la fameuse Harpe Bleue, qui fut présentée au Congrès Mondial de la Harpe de Paris en 1990, et qui est aujourd'hui plébiscitée dans le monde entier.
Son dernier défi : concevoir une toute nouvelle harpe offrant une meilleure ergonomie, une meilleure acoustique, et une qualité digne des meilleures, l'amène à présenter en 1996 la gamme des Harpes Nouvelle Génération : Clio, Athéna, Atlantide et Atlantide Prestige. Le succès est immédiat. L'Atlantide Prestige, véritable Formule 1 de la harpe, est dès lors plébiscitée par des conservatoires et des orchestres prestigieux.
Révolutionnaires par leur conception, leur ergonomie, leur sonorité, héritières d'une longue tradition française d'excellence, les harpes Nouvelle Génération sont aujourd'hui la nouvelle référence, en France, ainsi que dans le monde, et tout particulièrement aux Etats-Unis.

LES HARPES CAMAC : LA PASSION EN HERITAGE

Les Harpes Camac, sous l'impulsion de leur PDG Jakez François, font aujourd'hui plus que jamais rimer Passion avec Création. Facteur entièrement dévoué aux harpistes, Jakez François s'applique à les accompagner tout au long de leur carrière en participant à chaque événement du monde de la harpe. Harpiste de formation, il connaît parfaitement les besoins et les aspirations des harpistes. Il s'attache tout particulièrement à réaliser les instruments les plus adaptés à leurs attentes musicales.
A Mouzeil, les Harpes Camac emploient soixante personnes travaillant dans 2500m² de bureaux et d'ateliers à perpétuer tradition d'excellence et volonté d'innovation.
A Paris les Harpes Camac sont installées depuis juin 2004, à l'Espace Camac, en plein cœur musical de Paris, à deux pas du Conservatoire de Paris (CNSMD) et de la Cité de la Musique, porte de Pantin au 92 de la rue Petit. Espace entièrement dédié à la harpe et formidable outil consacré aux harpistes, il met à leur disposition ses 200 m² de salon d'exposition, ses 2 studios de travail insonorisés, son atelier de réglage, et sa salle de concert de 200 places.
Dans le Monde, les Harpes Camac sont représentées par de nombreux distributeurs dans toute l'Europe, en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande, et bien sûr à travers le territoire des Etats-Unis.


Jakez François
créateur du premier concours International de Harpe celtique

Combien de temps a nécessité l'organisation du " Premier Concours International de Harpe celtique Jakez-Francois " à Nantes en Mai 2004 ?

Je peux dire que le début de l'organisation de ce concours a été extrêmement rapide, car nous avons immédiatement eu des réponses enthousiastes des festivals que nous avions approchés pour éventuellement programmer un concert de notre lauréat, ainsi que l'accord de la ville de Nantes et de son Conservatoire pour accueillir l'événement. Nous avons même reçu des offres de sponsors extérieurs au milieu de la harpe pour donner des prix en espèces ! Cette étape étant habituellement la plus longue et la plus fatigante dans l'organisation d'une telle manifestation, nous avons eu la chance qu'elle soit très courte. Après deux semaines, nous avions la date, le lieu et les prix.
Le choix du programme, la conception et l'impression du matériel publicitaire, les mailings, les invitations des membres du jury, tout cela fut réalisé pendant l'Automne 2003. Il ne nous restait plus alors qu'à attendre le mois de Mars 2004 pour voir arriver les premières inscriptions sur nos bureaux.
La grosse part du travail s'est déroulée pendant les semaines précédant la manifestation. Mon rôle pendant le concours consistait à écouter l'ensemble des candidats, et prendre soin de nos chers membres du jury afin que tout se déroule le plus sereinement possible. Mais ceci n'était que la face cachée de l'événement. Pendant toute la durée du concours, il a fallu accueillir et prendre soin des candidats, organiser leurs harpes et leurs salles de travail, s'assurer qu'ils étaient bien prêt à temps pour jouer, tenir le bureau du concours, renseigner les visiteurs de l'exposition de harpes, et naturellement transporter des douzaines de harpes de nos ateliers jusqu'au Conservatoire. Tout cela était l'entière responsabilité de mon associé et directeur commercial des Harpes Camac : Eric Piron. Je lui suis extrêmement reconnaissant pour le travail extraordinaire qu'il a réalisé. Si ce premier concours a été un tel succès, c'est en très grande partie grâce au dévouement d'Eric : il s'est tout simplement occupé de tout.

Pouvez-vous décrire les candidats en termes de nombre, pays, niveau, styles de jeu et présence sur scène ?

Vingt candidats sont venus concourir pour la demi-finale, la moitié dans chaque catégorie. Ils venaient principalement de France, mais aussi d'Ecosse, du Pays de Galle et d'Italie, cinq d'entre eux étant des hommes. Le niveau des deux catégories a été merveilleux et bien plus élevé qu'escompté : les professeurs et leurs élèves ont vraiment fait un formidable travail de préparation, ceci étant déjà un grand succès et un résultat positif pour chacun d'eux. Ce niveau incroyablement élevé fut une grande surprise autant pour le public que pour le jury, ainsi que pour moi naturellement car je n'espérais pas un tel niveau dès la première édition de ce concours. Ce fut tellement intéressant de voir toutes ces différentes personnalités, tant du point de vue musical que de la présence sur scène.

Quels étaient vos sentiments à l'ouverture et à la clôture de votre concours ?

Au début de cette compétition, j'avais pas mal de choses en tête. Je pensais tout d'abord à Joël Garnier, qui était tellement passionné par les jeunes harpistes, et qui aurait adoré voir tous ces candidats rassemblés autour de la harpe celtique. Je me rappelais aussi avec un sourire que je disais ne jamais vouloir organiser de concours de harpe : et voyez le résultat !
A la fin de ce concours, j'avais surtout le sentiment que nous avions réalisé un concours qui répondait à une attente profonde des harpistes pour qui la harpe celtique n'est pas qu'une demi-harpe pour enfants. Il y a deux aspects de cette compétition dont je suis particulièrement fier : tous les candidats qui s'étaient inscrits sont tous venus, et le public, les candidats et les membres du jury étaient tous d'accord sur les résultats, ce qui particulièrement rare lors des concours de harpe !

Quel a été le moment le plus émouvant ?

Le moment le plus émouvant de la compétition était naturellement l'annonce des résultat : avec tous ces harpistes dans le public, les sponsors derrière moi, les membres du jury en face, et tous les candidats dans l'attente de savoir qui serait le lauréat… c'était vraiment une expérience émouvante.

Quelle est votre expérience après cette première édition ? Qu'est-ce qui était exactement selon vos attentes, et qu'est-ce qui était contraire ?

La principale leçon de cette première édition est que nous devrons être encore plus précis dans le règlement du concours, de façon à vraiment obtenir une plus grande variété de styles musicaux dans les programmes que les candidats présenteront. En effet, le but de cette compétition est de récompenser des harpistes dont le répertoire est aussi varié que possible. Je pense qu'il est nécessaire de donner plus de précisions quant au choix du programme libre.

Quels sont vos projets pour le second concours qui porte votre nom ?

La prochaine édition du concours aura lieu dans 3 ans, soit en 2007. Je souhaite naturellement que nous ayons de plus en plus de candidats ! J' espère que lors du prochain concours, nous pourrons avoir une épreuve avec orchestre de chambre, ainsi qu'une pièce contemporaine spécialement écrite pour cette occasion.


Merci infiniment à Monsieur Jakez François pour les documents qu'il nous a si gentiment fournis et qu'il nous a permis de publier sur ces pages.
Gérard SIMON