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15 Août 2006
Fête de la mer … et fête Bretonne, au Croisic


Messe en plein air, spectacle de musiques et danses bretonnes traditionnelles ou plus actuelles, dépôt de gerbes, au large, à la mémoire des marins disparus en mer, défilé, entre chien et loup, de cercles et de bagadou sur les quais du port du Croisic, et feu d’artifices, tels sont les cinq temps forts qui ont marqué cette journée commémorative et festive où les origines maritimes et celtiques de la cité presqu’îlienne ont été, comme il se doit, honorées.

Il faut noter la très haute qualité des prestations des groupes qui se sont produits, au pied du Mont Lénigo, en donnant à la « petite cité de caractère » la quintessence de son réel caractère … breton dans l’âme !

Merci notamment à Monsieur Philippe Chaquin d’avoir réussi, avec l’aide de son équipe, à mettre en lumière, une programmation artistique attractive, mais de qualité… ce qui n’est pas, contrairement à ce que l’on croit souvent, antinomique.

Les cercles Korollerien Ar Mor, Meilhou Glaz, Giz'kalon de Quimperlé et Groupe Evit Dans, Bugale An Oriant, Bleuniadur,et Bagad Karreg An Tanse ce succédant, à un rythme soutenu en deux vagues de passages sur scène, ont porté bien haut le Gwenn Ha Du (drapeau breton noir et blanc) dans un ciel bleu, orné d’un franc soleil tel que l’on n’en connaît qu’en… Bretagne !…

Les vieux gréements (Kurun, Babar) bien connus des quais du Croisic « parrainaient » une petite flottille traditionnelle venue « illustrer », par leurs bois et cuivres, cette manifestation estivale. Amarrés à deux encablures de la criée, deux bâtiments plus importants, le Mutin, bateau école de la Marine Nationale et le Bel Espoir, fournissaient, par leur mâture « royale », la toile de fond à ce gigantesque « plateau » où s’exprimaient, avec conviction, chanteurs, danseurs et sonneurs faisant paraître, à une foule dense et fidèle, tout au long de la journée, une culture bretonne enracinée mais actuelle, voire prospective.

Dès le soleil couchant, comme pour signer de triskells et de Gwenn Ha Du, ces heures commémoratives, culturelles et celtiques d’exception « la parade finale » de tous les acteurs de cette journée à laquelle s’était joint le bagad Ar Poullig Gwenn (bagad de la Presqu’île) s’est frayé un ultime passage, au cœur de spectateurs très nombreux massés, en grappes fournies, tout au long des quais, cadre de cette marche triomphale...
Bouquet final n’ayant pour concurrence que celui du feu d’artifice qui a clôturé définitivement cette journée… à renouveler, sans modération…

Trugarez vras !… kenavo a wech all !…

Gérard SIMON


© Culture et Celtie

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