Claude Besson, c'est un peu de poésie et de tendresse dans un monde de brutes. Un arbre à chansons qui puise sa sève au cœur de la Bretagne. Celle du premier âge, lorsque Viviane et Morgane faisaient encore chanter les forêts. C'est "juste un peu de miel mais il vous chauffe le cœur à la manière d'un grand soleil".

Le miel, Claude l'offre à son public avec simplicité et humour, comme à un vieux complice dont les applaudissements font vibrer la corde sensible.
Chaque récital est une rencontre qui agit comme un charme...





La page de Claude BESSON >>

Kenavo, Claude BESSON !...

Une très poétique et fort belle plume s’est envolée vers l’éternité…
L’humaniste et chaleureuse flamme de l’auteur, chanteur, compositeur, interprète breton, Claude BESSON, s’est, sous le souffle de la maladie, éteinte, dans sa 71ème année de brillance, le samedi 23 mars 2019.

L’auteur des célèbres « Kerouze » et « Sur La Route De Saint-Malo », dont le cheminement artistique, de toute première facture, est passé, dans les années 70, par l'Olympia et Bobino, ne nous caressera plus de sa belle et bouleversante voix, du son cristallin de sa chère guitare MARTIN et de son art sophistiqué pour le mélodieux sifflement qui enjolivaient, sur disques et en concert, ses textes ciselés comme les pièces de lutherie qu’il façonnait en tant que spécialiste des harpes celtiques et des dulcimers, lors de son tout premier chapitre professionnel.
C’est, d’ailleurs, pour un disque instrumental, fruit de ses créations boisées, qu’en 1974, Claude BESSON se voyait décerner le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros.

Quasi-sociétaire de Culture et celtie, l’e-MAGazine, vous retrouverez le riche parcours, les remarquables albums, de ce très consciencieux artisan de la chanson, à partir de la page de Claude BESSON >>

Kenavo, Claude, tu vas manquer à la Bretagne que tu aimais tant et servait si bien !
Tu nous manques, déjà, terriblement, Claude, mais tu resteras, toujours, avec nous, grâce à tes merveilleux enregistrements que nous avons écoutés et avec tellement de plaisir, chroniqués.
Nous laisserons le dernier mot à Georges BRASSENS, ton maître absolu que tu vénérais tant, en modifiant, tu le mérites, l’originale « adresse » de son vœu :

« Toi le breton, quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emportera,
Qu'il te conduise à travers ciel…
Au père éternel... »

Gérard SIMON

Harpiste ou, plutôt, harpeur, pour garder à ce musicien toute la connotation celtique qui lui revient, Yvon Le Quellec joue, tout en douceur, tout en nuances... voluptueusement.....
Breton de fait et dans l'âme, il vous conte son "pays qui regarde la mer", certes, au travers de ses mélodies, mais aussi, grâce à ses intarissables présentations qui précèdent nombre des pièces musicales qu'il vous offre, qu'elles soient traditionnelles ou de sa composition inspirée...
Son concert est une balade dans les brumes matinales qui s'accrochent à la forêt de Brocéliande, ou une promenade au soleil couchant qui, plus encore, rougit de ses feux, le granit d'une côte, déjà bien rose...
Il vous parle de sa "Telenn" et de ses caprices de désaccord dus aux variations incontrôlables de la température ambiante ;

il la caresse de son habile jeu de doigts pour mieux en extraire ses vibrations,d'un grave ténébreux ou d'un aigu cristallin. Il se permet, également, quelques détours par quelques mélodies Andalouses, ou parmi des sonorités moyenâgeuses.
Mais il revient vite au pays qui a pour symbole l'hermine, en évoquant la pratique de la langue bretonne... "outil" de certaines de ses compositions. Yvon Le Quellec, par la noblesse et la profondeur de son jeu, vous permet de goûter à la poésie armoricaine née des bois et de la mer...
Ne ratez pas cette invitation au voyage... pour commencer, visitez la page d' Yvon LE QUELLEC >>

Gérard SIMON

La Harpe des Mers.
La harpe et la voix de MYRDHIN apportent un grand souffle d’air tonique et salutaire.
Dès l’enfance il est vrai, ce breton de souche a eu le goût du voyage et de l’ailleurs. C’est naturellement vers l’Irlande, l’Ecosse et le Pays de Galles qu’il fait ses premières armes.
Puis ce sont les tournées en Europe et les découvertes de la Turquie, du Japon, de la Russie et de l’Afrique.
Il n’a pas vécu cette immersion dans d’autres cultures par simple goût de l’exotisme mais bel et bien pour enrichir sa palette sonore puis mieux exprimer des émotions et des sentiments que tous peuvent partager.

De mélodies celtes resserrées en improvisations modales, de fugues solitaires en aventures collectives (2 disques d’or et une nomination aux Grammy Awards avec AfroCelts), son œuvre reflète la quête que poursuit une riche sensibilité.
Son concert est un rare moment de bonheur, de fluide sérénité et de magie fugitive.
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