Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...

NOUS CONTACTER

Page sonorisée

LA DECOUVERTE...

C'est en 1972, au cours d'un stage effectué au service décoration d'un hypermarché, que j'ai entendu, pour la première fois... Monsieur Alan Stivell.

Tous les matins, en arrivant au magasin, et traversant le rayon Hi Fi, parvenait invariablement à mes oreilles, un cocktail musical audacieux de harpe celtique et de guitare électrique, acidulé, à ma plus grande joie, de... bombarde et de biniou !

Pourquoi ce goût, déjà marqué, pour ces deux instruments traditionnels ?
Sans doute grâce à mes parents, qui, lors de chaque rendez-vous estival "honoré" en Bretagne, m'emmenaient au moindre rassemblement que l'on nommait, à l'époque, folklorique !

Très jeune, j'étais déjà fort sensible aux sonorités celtiques, puisque, dès l'âge de 8 ans, "je me faisais offrir", pour Noël, le disque du grand sonneur de cornemuse écossais Seumas MacNeill.
Il s'agissait d'un 33 tours 25 cm... eh oui un 25cm !... ça existait !
Je l'ai gardé d'ailleurs, jusqu'à ce jour, en parfait état.
Il y a, sur cet enregistrement des "disques Vogue" édité avec le soutien de la "Fédération des Sociétés bretonnes de Paris", un morceau que vous allez sûrement reconnaître, si vous connaissez œuvre d'Alan Stivell.
Il s'agit du "reel de John Morrisson of Assynt house", danse traditionnelle de toute l'Europe nordique et particulièrement d'Ecosse qui a été repris par Alan sur son album "Chemins de Terre", sous le titre "Ian Morisson reel".

Voulez-vous en écouter un court extrait ? oui....

Mais revenons à ce "bain celtique matinal" qui m'était proposé, chaque jour, comme on dit dans l'univers professionnel des grands distributeurs, "en tête de gondole" !
J'ignorais, alors, quel était le groupe qui jouait cette musique enracinée mais aux accents très rock ?... Quel était le titre de ce morceau endiablé ?

Le hasard... mais y-a-t-il vraiment hasards, me fit connaître un nouveau collègue venu nous aider dans l'urgence d'un grand remaniement de la signalétique de cette "grande surface".
Son nom... Loïc Penhoët (tête de bois, en Breton)... ça ne s'invente pas !
Ayant des affinités déjà certaines pour le "peuple breton", je sympathisais assez rapidement avec cet "émigré du grand ouest ".
Compte-tenu de ses origines, je l'interrogeais promptement sur la nature de cette salve musicale qui saluait, notre arrivée au magasin.

En amateur initié, il m'informa qu'il s'agissait d'Alan Stivell dans "Pop Plinn", un morceau devenu, à ce jour, légendaire.
En voici, jouée par son guitariste Dan ar Braz, la non moins légendaire "intro"....
A ce propos, je précise, le jeu de mots : Le plinn est, en effet, un pas d'invitation à la danse bretonne.

Armé de ces précieux renseignements, je décidais, le soir même, d'acheter cet indispensable enregistrement...



Illustration sonore de la page : "Suite des Montagnes", extrait de l'album "Reflets" (1970) - 01:04

LES SOUS-CHAPITRES >
La Découverte page 1
La Découverte page 2



PAGE PRECEDENTE

ENTREE DU SITE