Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...
L'article...

Pour visualiser les pochettes "légendaires", cliquez sur leur représentation réduite...

Les débuts discographiques d'Alan Stivell - (partie 1)


LA PERIODE MOUEZ BREIZ
Il faut, en effet, remonter en 1959, Alan ayant alors 15 ans, pour retrouver, dans le commerce, les premières prises de son de harpe celtique.
Le premier disque s'intitule "Evocation de la Bretagne - Breiz ma bro", édité chez Véga sous la référence C21376.
Alan y accompagne Armand Hass dans "Ar baradoz" et Yvette Nicol dans "Ho mamm".

C'est à la fin de cette même année que paraissent chez Mouez Breiz, deux 45 Tours (N° 4580 et 4981) avec Alan à la harpe et Andréa ar Gouil au chant.
Cette chanteuse, originaire du Léon, a fait depuis une belle carrière en solo ou au sein des formations chorales léonardes.

Quatre titres composent le 1er disque :
"Son an Hañv" un poème de Paotr Treoure sur une mélodie vannetaise, "An tri aval ruz" chant traditionnel collecté par Luzel, "En hou kavel" une berceuse vannetaise où pour la première fois on peut entendre la harpe en solo, et "Ar vorerion" un poème de Yann-Bêr Kalloc'h.

La voix d'Andréa ar Gouil est limpide avec un phrasé très clair et la harpe est déjà très présente, Alan fait preuve, dès cette époque, d'une grande maîtrise de son instrument.

Le second disque nous propose "Marzhin en e gavell", "Son ar yar", "Kan an dud ar vor" avec Andréa et se termine par le célèbre "An alarc'h" en solo de harpe.

Sur les quatre disques de la série, c'est le seul que je ne possède pas (encore)... Je suppose que la pochette devait être assez semblable aux autres.

1
3
4

Janvier 1960 voit la sortie du troisième enregistrement de cette série qui contient "An hini a garan, "Te ken tost d'ar peurbad" un poème de Moadez Glanndour mis en musique par Jord Cochevelou, le père d'Alan. Suivent un poème de Brizeux "An delenn" (la harpe) avec une nouvelle musique de Jord Cochevelou, puis "Silvestrig".

Le dernier 45 Tours de cette série sort en septembre 1961.
On y trouve "Va c'halon 'zo e Breizh-Izel", texte de Yann-Bêr Kalloc'h en partie, mis en musique par Jord Cochevelou,"Jenovefa Rustefan" un des textes les plus dramatiques du Barzaz Breiz, "Ar sorserez" est tiré du même ouvrage. Le disque se termine par "Me a garfe", un poème de Loeiz Gourlet sur lequel Jord Cochevelou à composé la mélodie.

Ces quatre disques, s'ils mettent bien évidemment, en valeur le jeu d'Alan à la harpe, permettent aussi de se rendre compte du rôle primordial tenu par son père qui ne s'est pas contenté de recréer l'instrument. Il a également permis à Alan d'élargir son répertoire grâce à ses harmonisations des chants traditionnels, toutes signées de sa main, mais aussi à ses compositions sur des textes d'auteurs contemporains.
Alan saura réinvestir cette partie de l'héritage paternel.


Quand je parle d'élargissement du répertoire, le 45 Tours suivant est une nouvelle preuve...

Il paraît aussi en septembre 1961, toujours chez Mouez Breiz (N° 4597). Je pense qu'il peut être considéré comme un événement car c'est le premier véritable disque de harpe celtique solo.
"Musique gaëlique" nous transporte en Irlande et en Ecosse avec "Airde Cuan", "The wearin' o' the green", "The Derry air", Eamon an Cnuic", "Ye banks an braes o' Bonnie doan" et "Bonnie banks o' Loch Lomond". Les harmonisations sont à nouveau toutes de Jord Cochevelou.

Article Yann-Bêr. Disques de la collection de Yann-Bêr




DERNIER ARTICLE

ENTREE DU SITE