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Alan Stivell, un musicien, une oeuvre... Le reportage... |
7 juin 2003 |
Un grand moment d'émotion...
Alan s'adresse au public :
Un triomphe à la mesure d'un harpiste d'exception qui va se
produire dans sa tournée la plus aboutie et d'une qualité
technique sans précédent… Après le concert, c'est avec sa gentillesse coutumière qu'il se prêtera, durant deux bonnes heures, à une séance de dédicaces, répondant aux demandes et questions des nombreux spectateurs qui se sont pressés pour le rencontrer et parler avec lui. |
Festival
de la Côte d'Opale. |
Alan
Stivell possède un talent certain dans l'art de renouveler ses
prestations scéniques. |
![]() Photo MLA |
![]() Photo MLA |
Dans
la seconde partie du spectacle, l'artiste change de ton et prend les
choses en main. Alan bouscule les spectateurs avec des morceaux musclés
dans lesquels ses accompagnateurs font merveille aux percussions. |
Au cours de la soirée, Alan fait passer quelques messages : "Ceux qui sèment la mort" s'adresse aux individus qui préfèrent servir leurs intérêts financiers et qui sont responsables de catastrophes diverses, comme le "Prestige", par exemple. Ils vont se reconnaître." Très applaudi, il revient sur scène et interpelle avec humour le public debout, avant d'entamer les premières notes de "Tri Martolod" son tube planétaire : "Bon, et bien à présent on peut casser les fauteuils" ! |
![]() Photo MLA |
Au
lendemain de son passage à Boulogne, Anaïs Choteau, envoyée
spéciale du journal L'artiste breton aurait-il déroulé, durant les deux heures de son récital, un répertoire inconnu et repris un seul titre connu : "Tri Martolod" ?
Dans ce cas, quels termes devons-nous employer pour évoquer les
morceaux joués ou chantés : "Ys", "Bleimor,
le Bagad, "Gourin, Pontivy", "Goldraiche", "Femmes
d'Irlande", "Brian Boru", "Suite Sudarmoricaine",
final de la "Symphonie Celtique", entre autre ? |
Nous remarquons en lisant ce commentaire, que souvent, les journalistes dépêchés sur les lieux manquent quelquefois de professionnalisme en ne s'informant pas davantage sur la carrière ou l'uvre des artistes dont ils doivent couvrir les concerts. Heureusement, le public présent dans l'enceinte du château était connaisseur du répertoire du musicien breton. Il lui a réservé une standing ovation méritée pour la qualité de sa prestation. Face aux nombreux rappels, Alan Stivell est revenu sur scène chanter trois chansons complémentaires, les remerciant ainsi de leur accueil. |
Rencontres
Internationales de Harpe Celtique |
![]() Photo MLA |
Quoi
de plus naturel en somme que de rencontrer le leader de la musique néo-celtique
au Festival International de Dinan ? Le virtuose de la harpe celtique
fêtera, l'an prochain, le cinquantenaire de la renaissance de
l'instrument dont on ne peut plus le dissocier. |
Parlons
ici de ses accompagnateurs qui font un travail considérable à
ses côtés. "Nous allons fêter l'an prochain le cinquantenaire de la renaissance des harpes celtiques. Je pense surtout à mon père qui a redonné la vie à cet instrument suffisamment fabuleux pour fasciner un enfant de neuf ans et lui donner envie de jouer dessus". |
![]() Photo Antoine TILLY |
Nous
sommes témoins d'un moment inattendu et très fort lorsque
Alan se dirige vers le fond de la scène, et s'empare de la belle
"Telenn Gentañ" conçue par son père Jord
Cochevelou, la porte à bout de bras en signe de triomphe devant
une salle debout pour l'ovationner durant de longues minutes. Il n'avait
plus rejoué dessus, en public, depuis de longues années |
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