Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...
Le reportage...

Alan au Festival des Connections Celtiques de Glasgow
La presse Britannique est au rendez-vous...


Alan Stivell est l'invité d'Honneur du 10ème festival des Celtic Connections.
L'artiste breton fêtera son anniversaire sur la scène du Barrowland de Glasgow.
A l'occasion de sa venue en Ecosse, la presse britannique, au travers de différents articles, rend un bel hommage au musicien breton.
Pour les Anglo-saxons et les "celtes d'outre manche", les compositions d'Alan représentent la quintessence de la musique bretonne et celtique.
Après avoir salué chaleureusement son dernier opus "Beyond Words", ("Au-delà des mots"), elle se penche avec beaucoup d'à propos sur son oeuvre et parle des multiples influences musicales qu'il a générées et véhiculées.

Alan Stivell at BARROWLAND, GLASGOW
Fifty years of harping and still strongly strung.

"Sixty years a-growing, 50 years a-harping; that's Alan Stivell, and while the Breton's lean physique appeared to be weathering well, his 60th birthday concert.
It was 10:30pm by the time the grandaddy of pan-Celticism came on, amid a flood of blue light and a synthesiser booming out the old Breton tune Eliz Iza, which, along with much of his set, harked back to his seminal Renaissance of the Celtic Harp days.
However, this was harp as Stratocaster (occasionally complete with fuzz box), and if the notes were exceedingly amplified so, at times, was extraneous finger noise.
Accompanied by a keyboard player, drummer and a flautist doubling on pipe-band-style snare drums, it was a spectacular, if at times overblown, retracing of Stivell's musical journey over the years.
Switching between a new electro-harp and the crystalline chimes of a smaller (but similarly amplified) steel-strung instrument, there were muscular jigs and reels, catchy Breton dance rhythms, as well as anthemic melodies over pounding drums, including one dramatic sequence with sampled bagpipe sounds, rattling snares and much drum sparring, which had a whiff of spaghetti western rather than fest-noz
This reviewer was churlish enough to feel fairly relieved when things finally rumbled to a close around half past midnight with another back-catalogue favourite, the traditional song Tri Martolod, although going by the applause, the audience were well pleased with the evening".
MUSIC REVIEW - Jim Gilchris.

Alan Stivell au BARROWLAND de GLASGOW
Cinquante ans de harpe et toujours bien enraciné.

"Soixante années ont passé, dont 50 ans au service de la harpe ; Voici Alan Stivell, et physiquement, la silhouette mince du Breton apparaît comme ayant bien traversé le temps pour ce concert "anniversaire" de ses 60 ans.
Il était 22 h 30, avant que le "grand-père du Pan Celtisme" n'apparaisse dans un bain de lumière bleue et cerné par le son d'un synthétiseur "grondant" un vieil air breton
"Eliz Isa" qui, par sa texture d'ensemble, nous a replongés dans les racines du renouveau de la harpe celtique.
D'une certaine manière, cette harpe apparaissait comme une "Stratocaster", par moments, associée à une "fuzz box" qui apportait un aspect ouaté, et si les notes étaient parfois exagérément amplifiées, on pouvait entendre le son "parasite" des doigts pinçant les cordes.
Accompagné d'un clavier, d'un batteur et d'un flûtiste, jouant également de la batterie écossaise, ce fut un spectaculaire florilège retraçant, ce jour là, le cheminement musical de Stivell durant toutes ces années.
Se partageant entre une nouvelle harpe électronique, et le son cristallin d'une plus petite harpe, elle-même amplifiée avec des cordes d'acier, nous avons pu écouter des
"Jigs" et des "Reels" endiablés, aussi bien que des mélodies martelées par les tambours, notamment un morceau au ton plus dramatique avec des extraits sonores de cornemuses et beaucoup de percussions qui ont donné une ambiance de "western spaghetti", plus que de fest-noz.
Cette critique aurait été incomplète, car nostalgique, mais aux alentours de minuit les choses ont changé, avec l'interprétation de quelques titres de l'ancien catalogue, et par le traditionnel "Tri Martelod" qui a été copieusement applaudi, l'assistance ayant été très satisfaite de cette soirée.
MUSIC REVIEW - Jim Gilchris

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"The Celtic Godfather"
"Architect of the Celtic revival and master of the Breton harp, Alan Stivell changed the face of the folk music. It could be argued that it is actually, originally, responsible of the Celtic connections, very existence".
(The "Sunday Herald" - January 2004)

"Le Parrain des musiques celtiques"
"Architecte de la renaissance de la musique celtique et de la harpe Bretonne, Alan Stivell a changé la face de la musique folklorique. On peut dire qu'il est actuellement, et originellement, responsable du raccordement des musiques celtiques et de sa belle existence".
(Le "Sunday Herald" - Janvier 2004)

Alan au Royaume-Uni :

En Grande Bretagne, Alan Stivell est perçu, à la fois, comme le "Grand Barde" héros de la cause identitaire bretonne, le champion de la renaissance celtique, un harpiste et le "fusionneur" qui n'a pas son égal. Il n'est pas seulement un héritier, un "passeur", mais il est également le créateur d'un nouvel univers musical.

Autant de qualificatifs employés et d'interrogations posées qui tentent de décrire et d'expliquer le cheminement musical et l'influence primordiale de cet artiste qui suscite toujours les passions les plus diverses et les vocations, tant son rôle reste encore, à ce jour, fondamental et essentiel dans l'histoire de la musique contemporaine et celtique.

Nous aimerions voir un tel engouement dans notre pays. Il serait pourtant naturel de voir les médias français un peu plus présents à ses côtés, et porter un regard attentif à son œuvre et à son talent.

Reportage et traduction MLA




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