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Alan Stivell, un musicien, une oeuvre... Le reportage... |
7
mai 2005
Saint-Malo - Festival International du livre "Etonnants Voyageurs" |
Le
fameux festival malouin du livre s'est déroulé, cette
année, du 4 au 8 mai. Dans ce livre, il retrace, en compagnie de Jean-Noël Verdier, lhistoire de la renaissance de linstrument mythique, depuis la construction de la Telenn gentañ par son père Jord Cochevelou jusquà sa nouvelle création réalisée en collaboration avec la société Camac. A cette occasion, Yann-Bêr a eu, en effet, la joie et lhonneur daccueillir Alan.
Il a réalisé, pour notre site, cette interview exclusive
à laquelle Alan a bien voulu, avec sa gentillesse habituelle,
se prêter. D'après le texte d'information de Yann-Bêr publié, initialement, publié sur la page Infos et Concerts. |
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Alan
et Yann-Bêr.
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Alan
toujours prêt à discuter avec son public...
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Yann-Bêr
: Bonjour Alan et merci de m'accorder un peu de votre temps pour cette
interview exclusive qui sera publiée sur le site internet "Alan
Stivell, un musicien, une oeuvre...". Alan Stivell : St-Malo, je n'habite pas très loin et j'étais persuadé, en m'installant dans la région de Rennes, que je viendrais tous les deux ou trois jours. En fait, c'est beaucoup moins souvent. Mais c'est vrai que la mer n'est pas loin . C'est une mer assez vivifiante et même assez inspirante musicalement. Y-B : L'objet de votre présence sur le Festival était une séance de dédicace du livre "Telenn, la harpe bretonne". Quel a été l'accueil réservé à cet ouvrage, en général, et que pensez-vous du public venu vous rencontrer ? A.
S. : En général, on est quand même assez content,
on a dépassé les 5000 exemplaires vendus. Ce qui n'est
pas trop mal pour un livre sur un thème qui peut paraître
au départ assez austère. Après est-ce qu'on a
réussi à faire toutes les émissions TV ou radio
de toute la planète, ça, je ne crois pas. Ce qui me
paraît important, c'est que les gens qui ont vraiment voulu
le lire ont pu le faire. Le but était là, d'écrire,
de faire publier et que tous les gens intéressés par
le sujet puissent accéder à ce livre. Y-B : Vous avez écrit ce livre en collaboration avec Jean-Noël Verdier, qui reste très discret. Pouvez-vous nous le présenter un peu ? A.
S. : Ah ! Jean-Noël n'a pas été si discret que vous
le pensez, il a réalisé des séances de dédicace,
des interviews, surtout sur Paris. Nous avons même fait une séance
de signatures commune lors du dernier salon du livre de Paris. Y-B : "Telenn, la harpe bretonne" est paru dans le cadre du 50ème anniversaire de la renaissance de la harpe en Bretagne. N'avait-il pas également pour but de faire cesser la polémique autour de la paternité de cette renaissance ? A.
S. : En fait, c'est assez compliqué comme histoire. A un moment
donné, on doit des choses à plein de monde. Moi aussi,
je dois des choses à plein de gens. Mais le public, lui, a
droit à une certaine objectivité dans la chronologie
pour essayer de clarifier un certain nombre de choses. Par exemple,
je ne vais pas dire que j'ai inventé les bagadoù, que
j'ai fait renaître le biniou et la bombarde. Chacun a fait ce
qu'il a fait et il ne s'agit pas d'occulter ce qu'on fait d'autres
personnes mais d'être précis afin de permettre de comprendre
comment se sont déroulés les évènements
et d'être, ainsi, le plus proche de la réalité.
Y-B : Le 50ème anniversaire aura été très riche : un disque "Au-delà des mots" ; un coffret CD-DVD "Parcours" ; une tournée internationale ; le livre aussi. Il y eut un cinquième événement majeur : la naissance de la nouvelle harpe Stivell-Camac-1. Sa première présentation, en concert, eut lieu ici même à St-Malo en octobre 2003. Cette nouvelle harpe a-t-elle répondu à vos attentes ? A. S. : Disons que, parmi les harpes construites avant celle-ci, la dernière "Leo Goas" à cordes métalliques reste un très bon instrument. Les autres sont, maintenant, dépassées et même la harpe "plexiglas" ne me satisfaisait plus. Y-B : Pourtant quel instrument mythique ! A.
S. : Oui, mais la nouvelle Stivell-Camac a de nombreux avantages,
le passage des cordes par le milieu, les clés de guitare pour
l'accordage, le fait d'être entièrement Y-B : Pensez-vous pouvoir aller encore plus loin dans la création d'instruments ? La collaboration avec Camac va-t-elle se poursuivre ? A. S. : Alors là, je ne sais pas si je peux l'annoncer déjà maintenant, je vais plutôt attendre qu'ils le disent eux-mêmes. Il y a un projet mais je ne dis rien encore. Y-B : Lors des concerts de ce printemps, les guitares ont refait leur apparition, donnant une teinte plus "rock" au spectacle. Est-ce l'annonce d'une nouvelle spirale de votre uvre, un nouvel album ? A. S. : Eh bien oui, c'est prévu pour janvier. Maintenant j'espère que je vais tenir le cap parce que, à un moment donné il y a quand même des difficultés à tenir un planning à cause de l'actualité ou tout simplement de la préparation qui peut prendre plus de temps que prévu. Y-B : Outre ce prochain album, allez-vous travailler à nouveau dans la lignée de la "Symphonie Celtique" ou de "1 Douar" qui ont montré l'universalité de la musique celtique et ont permis la rencontre avec de nombreux artistes ? A. S. : Pas dans l'immédiat car on ne peut pas tous les jours envisager ce genre de collaboration, rien n'est cependant impossible à l'avenir. Sur le nouvel album, il est évident qu'après avoir fait tout ce que j'ai fait pour la harpe ces derniers temps, je laisserai plus de place au chant, à un accompagnement instrumental plus varié. Mais je ne veux pas divulguer certaines choses car je veux rester très libre par rapport à ma façon de travailler et à mon évolution, donc je préfère ne pas trop en parler maintenant. Y-B : Tout à fait d'accord avec vous. Donc pour résumer : un projet pour la harpe, un autre avec un nouvel album, les fans vont attendre. A. S. : On peut quand même annoncer les rééditions qui auront lieu cette année avec une nouvelle maison de disques "Harmonia Mundi". Quatre albums ressortiront au printemps dont "Dublin", "Brian Boru", la "Symphonie ", quatre autres à l'automne. Les disques seront remasterisés pour une meilleure qualité sonore et j'ai beaucoup retravaillé sur les livrets afin de donner plus de renseignements sur les titres. Y-B : Trugarez vras deoc'h, Alan. Kenavo ! (Grand merci à vous Alan. Au revoir !) A. S. : Kenavo ! Interview exclusive : Yann-Bêr. |
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Rencontre
avec d'autres auteurs,
ici Roger Gicquel. |
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En signant son livre, Alan dialogue en toute simplicité...
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