Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...
Le reportage...

11 juin 2005
Celtica 2005... en solo harpe et voix...
Alan Stivell joue en "Bretagne sud"...
à Nantes... au stade de la Beaujoire...

De Vienne, en Autriche… jusqu' à Nantes… pour Celtica 2005, au stade de la Beaujoire…
Plus de 1500 kms !... pour plus de 3 heures de spectacle celtique et surtout… surtout,
20 minutes de plein bonheur avec Alan Stivell, invité phare de Celtica 2005 !


Ils sont fous, ces deux-là… fous de la Bretagne… fous de la musique d'Alan !...
Je les avais rencontrés à la sortie du concert… d'Alan, à Courbevoie, le 14 octobre 2003…
Ils m'avaient, alors, demandè l'horaire concernant le passage tardif d'un bus afin de rejoindre leur hôtel, à Paris… le véhicule du retour se faisait attendre… tant mieux !…
Nous avons, ainsi, beaucoup… parlé d'Alan qu'ils venaient d'écouter à l'Espace Carpeaux… et qu'ils avaient rencontré, furtivement, après le concert…
Ils étaient heureux… comme sur un petit nuage…
Vu la ferveur de leur passion, je leur parlais, de ce site consacré à notre musicien préféré et leur tendais une carte promotionnelle, mentionnant son adresse Internet.
Conforme à l'apparence de nos pages en ligne, le graphisme du carton, à peine entrevu, Gabriele, s'exclamait… "mais on va dessus, presque tous les jours… ce n'est pas possible !"…
S'exprimant parfaitement en Français, compte-tenu de ses études suivies à l'Ecole Française de Vienne, Gabriele traduisait immédiatement, en Autrichien, avec un émerveillement dans les yeux, sa vive surprise à Wolfgang, grand gaillard au profil celte, coiffé de son éternel bonnet de marin breton, orné du gwen ha du !… Incroyable !…
Un véritable "ambassadeur de la Bretagne, en Autriche".
Relation vieille de 15 minutes… nous devenions amis de 15 ans, au moins…
Merci Alan !…
Gabriele et Wolfgang sont revenus à Paris, toujours de Vienne, pour le concert d'Alan à la Cigale, le 20 mars 2004 (voir notre reportage).
Vous en voulez la preuve ?… Trois belles photos d'Alan, prises par Wolfgang, sont exposées dans la "Galerie des Admirateurs" de ce site…

A Vienne, Wolfgang a "passé le virus"… à Gabriele, dès leur rencontre. Ils ont discuté "musique"… il lui a parlé de "Stivell"…. puis, lui a fait écouter ses disques d'Alan, ou ceux empruntés à des copains, l'artiste étant écouté, régulièrement, en Autriche…
Wolfgang avait vu et entendu le célèbre musicien breton, en Autriche, en 1981 et 1985…
Cette année-là, au Festival de Krems, placé à 3 mètres de la scène, leurs regards s'étaient, même, croisés, amplifiant les effets profonds de la musique du remarquable harpiste.

Depuis, comme pour bon nombre d'entre nous, Alan est indissociable de leur vie. Lorsque des jours de congés leurs permettent, aucun trajet n'est suffisamment long pour les faire renoncer à un concert d'Alan.

Il était donc normal de laisser la plume à mes "beaux" amis pour vous raconter, avec un style authentique et charmant, la magnifique prestation d'Alan, en solo, 2 soirs consécutifs, au milieu de plus de 35 000 spectateurs à chaque spectacle, sur une scène blanche de 200 m² et 2 m de hauteur…
C'est la soirée du samedi 11 juin que Gabrièle et Wolfgang vous commentent, ci-après….

Gérard SIMON


Animation GS d'après les images extraites de la vidéo de Gabriele et Wolfgang Lempert-Rehor

Nous sommes excités depuis le matin, encore plus, mon mari.
Moi, je le sais depuis 6 mois, car il s'agit d'une surprise totale pour son anniversaire !

Samedisoir :
Après avoir passé une belle journée à Nantes, le "tram" nous mène au Stade la Beaujoire, en "Bretagne Sud", comme le dit, sur la grande scène, Monsieur Alan Stivell.
Les sourires et les yeux brillants de plus de 35 000 spectateurs nous laissent oublier le TGV de Paris à Nantes presque raté, le vendredi, et le vent qui siffle un peu, ce soir, au début du spectacle.

Dans la 2ème pause du spectacle, la tension monte...
Soudain, nous apercevons une harpe, éclairée d'un spot bleu, dominant la scène et attendant son meilleur ami, le seul capable de donner une vie très spéciale à cet instrument historique, mystique et féminin. (pardon aux autres harpistes, mais nous sommes des "Stivelliens", jusqu'à la fin de toutes vies...!)
La harpe de Monsieur Stivell, cet instrument et ce nom qui nous avaient déjà "attirés" de Vienne, en Autriche, jusqu'à Courbevoie et La Cigale, à Paris et maintenant à Nantes, au Stade de la Beaujoire.
Stivell… Un nom qui est connu de mon mari depuis qu'il l'avait vu, pour la première fois, jouer au "Heumarkt", à Vienne (Autriche), en 1981, et depuis ce concert jusqu'à présent et futur, la musique de Monsieur Alan Stivell accompagne sa vie... notre vie.

La 2ème pause se termine, les sièges se remplissent de nouveau...
Une certaine émotion se répand dans le stade, tout le monde est en attente pour la légende vivante, pour un vrai artiste.
Alan Stivell se dirige vers la scène, entouré par le spot qui lui montre le chemin.
Après un chaleureux applaudissement, un silence attentif se pose sur le stade.
Il se met à jouer, ses doigts forment le début de "Telenn Gwad", la chanson sur la révolution irlandaise.
Quelques fois, le regard d'Alan Stivell "entre" dans notre caméra vidéo, un regard qui, comparé à beaucoup d'autres, semble pénétrer en nous, semble vouloir toucher la racine de toutes choses pour la transformer en expression musicale, pareille à un peintre qui s'exprime à travers de sa toile.
Puis, après "Marig ar Pollanton", chanté d'une voix caressante, il commence à jouer la mélodie d' "Ys" qui nous amène dans les profondeurs de la ville engloutie, célèbre légende celtique.
Succède la "Suite Irlandaise", qui nous fait traverser la Mer d'Iroise...

Bien sur, comme à la fin de chaque concert, Alan Stivell ne peut pas quitter la scène sans laisser les traces énergétiques de "Tri Martolod". À ce moment là, les spectateurs peuvent montrer leur attachement à l'artiste célèbre, avec leurs voix, en reprenant puissamment, de tout cœur, ce refrain tellement connu, montrant leur amour pour cette musique bretonne traditionnelle, chantée par le maître, mais sans oublier que cette musique enracinée aussi aux compositions universelles, peuvent quitter le sol traditionnel de la Bretagne, sans vouloir la trahir !

Final du spectacle Celtica :
Nous retrouverons Alan Stivell en plein final avec le célèbre "Mull of Kintyre", à côté de Pat 'O Mai, Denez Prigent et de Louise Ebrel, ainsi que de tout l'ensemble des artistes, danseurs, bagadous, pipes bands et chœurs gallois conduits par André le Meut qui nous laisseront de cette soirée un souvenir inoubliable.

Nous sommes extraordinairement heureux d'avoir eu, pour la 3ème fois - en ce qui me concerne, mais 5 fois, pour mon mari -, la chance de voir et d'écouter Alan Stivell.
Nous le suivrons encore pas mal de fois en France ou, aussi, dans d'autres pays celtes...
Merci à Alan Stivell et sa harpe magique, dans le cadre de Celtica 2005 !

Gabrièle Lempert-Réhor - Vienne (Autriche)


En cliquant, ici, Gabriele et Wolfgang vous offrent un bonus "image et son" (280 ko)
ACTIVER LE SON DE LA VIDEO BLOQUE PAR DEFAUT PAR LES NAVIGATEURS .

Programme Celtica 2005

Avant-programme:
21 h 15 : Musique des équipages de la flotte de Brest
21 h 30 : Les Cercles celtiques de Loire Atlantique et de la Haute et Basse Bretagne
Bro Gwenrann
Pont L'Abbé, Pontiny, Auray, St-Nazaire

22 h 00 : coupure

Concert :

1ère partie :
22 h 20 : Pipes bands écossais Dykehead et sonneurs du House Edgar Shotts
22 h 35 : Didier Squiban
22 h 45 : Bagadou de Locoal-Mendon, Auray, Lorient, Pontivy et Saint-Nazaire
placés sous la Direction artistique d'André le Meut.
22 h 50 : Bagadou et musique de la flotte de Brest
23 h 00 : Chœurs gallois Flint Male Choir
23 h 00 : Bagadou, Pipe Band, Musique de la flotte de Brest et Chœur gallois

23 h 20 entracte

2ème partie.
23 h 40 : Dominique Dupuis, violoniste acadienne
23 h 50 : Alan Stivell
00 h 15 : Denez PrIgent avec Louise Ebrel
00 h 45 : Grand final avec tous les cercles celtiques et danseurs présents, André
le Meut, les chœurs gallois, les pipes bands écossais, Dominique Dupuis, Didier Squiban, Louise Ebrel, Denez Prigent, Alan Stivell, Pat'O May.

Celtica est un spectacle produit par le FCNA Evénements et Jean-Pierre Pichard


Ce spectacle a fait appel à la technologie la plus sophistiquée :
- 10 semi-remorques de matériel
- Un système de projections au xénon, entièrement robotisé.
- Un plateau central de 800 m2, visible à 360°
pour plus de 60 000 spectateurs venus sur les deux jours.

Ce dispositif a permis à tous de voir et d'entendre les 500 sonneurs, musiciens, chanteurs et danseurs, ceux-ci étant équipés de micros haute fréquence.


Cette rubrique "programme" a été réalisée avec le concours de MLA.




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