Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...
Le reportage...

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13 juillet 2005
Stivell en vedette au Festival du Bocage

Ce 13 juillet, la petite ville bretonne de Châteaubourg, en Ile et Vilaine, accueille Alan Stivell dans le cadre du Festival du Bocage. Une occasion mémorable de fêter sa 15ème édition.
La communauté de communes de Vitré organise, depuis déjà de nombreuses années, le Festival du Bocage qui tente de prendre de l'ampleur. D'après les propos du Maire de la commune de Châteaubourg, la venue d'Alan, dans sa ville, marque un pas décisif pour l'évolution future de cette manifestation.


L'avant-concert : un aspect peu connu de Stivell.

Le "fan club" est présent, dès la répétition, tel un rituel. Une autre manière de voir Stivell et ses acolytes en dehors du "grand show" qui poursuit la soirée.
Ce qui aurait dû être de simples "balances" s'apparente davantage à un travail rigoureux d'une équipe soudée dont Alan est le seul chef d'orchestre. Une complicité indispensable et intransigeante qui émane de cet équipage qui nous invite au voyage dans l'univers de la Celtie.

L'ambassadeur de la musique celtique en scène.

Les spectateurs se sont levés, en se rapprochant, en masse, de la scène, comme une ruée fraternelle venue écouter l'ambassadeur de la musique celtique. Ce harpiste de génie, accompagné "d'un mille cordes de symphonie celtique", sorti, tout droit, des ateliers Camac de Nantes, réussit à envoûter le public kastellbourgeois.
Professionnel et humble jusqu'au bout des doigts, Alan Stivell nous comble par un assaisonnement estival de morceaux plus ou moins récents qui restent toutefois intemporels.
Du fameux "Pop plinn" à "Bleimor, le bagad", en passant par le mélodieux "Marig ar Pollanton", il y en a pour tous les admirateurs de l'artiste qui l'ont suivi, à travers ses différentes périodes.


Une formation jeune.

Une ambiance détonante se dégage de cette formation musicale.

En effet, les musiciens de générations différentes se transmettent le flambeau, et par là même, le niveau musical indispensable qu'il faut acquérir pour faire honneur à l'œuvre de Stivell.
Il est vrai qu'il est difficile de se comparer aux musiciens qui ont suivi Alan durant une bonne partie de sa carrière, tel le guitariste Dan Ar Braz.
Ce n'est pas sans raison qu'il s'est "entouré de jeunesse". A travers ses musiciens, c'est, certainement, la relève des futurs piliers de la musique celtique.

Faisons confiance à cet homme qui a toujours su être en avance sur son temps....

Les musiciens qui ont accompagné Alan durant cette soirée sont :
Pascale Le Berre aux synthétiseurs,
Arnaud Ciapolino à la caisse écossaise, au bodhran et à la flûte traversière,
Cyril Poirier, aux guitares, et un nouveau et talentueux percussionniste, Philippe Monrose.


Il y a "ceux qui sèment la mort"...
Alan Stivell, lui, apparaît tel un druide qui sème la "renaissance"...
Partout où s'imprègne sa musique, c'est un peu de Celtie qui reflète en nous. Un bienfait que l'on peut, sans complexe, qualifier de thérapeutique, voire d'un réel retour aux sources. La nature reste un lien cohérent à l'ensemble de son œuvre. Remarquons l'utilisation de galets comme instruments de percussions. Des instruments 100 % naturels qui laissent à chacun le pouvoir de parler le même langage qu'Alan.
Suffirait-il d'emprunter "les chemins de terre" pour y parvenir ?...

Reportage Xavier DANIEL



Des "fidèles" étaient présents à ce concert estival donné en Bretagne...
... c'est ainsi que Martine GIRARD, MLA, Antoine TILLY, Bernard APAT et Gérard SIMON ont réalisé les photos de ce reportage.



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