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Alan Stivell, un musicien, une oeuvre... Le reportage... |
7
octobre 2006
Alan reçoit le prix Imram des rencontres poétiques internationales de Bretagne |
Ce samedi 7 octobre 2006, Alan est de retour à Saint-Malo où se déroulent les Rencontres Poétiques Internationales de Bretagne. Il vient y recevoir le Prix Imram, cette récompense étant décernée à une uvre écrite en langue bretonne. |
![]() Dodik Jégou présentant Annaïg Renault et Alan Stivell |
La conversation entre les deux amis, ils se connaissent depuis leur enfance, fut très sereine, Alan répondant très justement avec son calme et sa gentillesse coutumiers. Il nous conta sa découverte, son apprentissage et son enracinement dans la celtitude, dès lors que son père mit entre ses mains la fameuse "Telenn Gentañ". Cette situation n'empêcha, en rien, son ouverture au monde et aux hommes, bien au contraire. Il insista sur les influences qui furent les siennes dans les années 50 et 60 et qui l'amenèrent à se lancer dans la voie qu'il a suivie depuis. |
Le point le plus important de son intervention fut, sans aucun doute, le moment où il s'engagea pour la reconnaissance de toutes les cultures, de toutes les langues, nous disant combien toutes l'intéressaient et qu'il y avait des éléments à emprunter à chacune d'entre elle et qu'elles devaient s'interpénétrer, sans peur. |
Il nous livra une anecdote dont il n'a pas, à ma connaissance, souvent parlé en public : l'adoption de son nom de scène. Nous connaissons tous le rapprochement étymologique avec son nom de famille Cocheveloù venant de Kozh stiveloù ou anciennes fontaines. |
Animation et photo GS |
Lors des questions du public, une prise de parole fut, pour le moins, très émouvante. René Depestre, qui recevait le Prix Guillevic, est un grand poète et romancier d'origine haïtienne. |
![]() Au cours de la conversation... |
Il a travaillé de nombreuses années pour l'UNESCO et, suite à ses divers exils, voyages et expériences, il
est devenu un porte-parole de l'amour des choses et des êtres. |
Ce terme de "mondialité" vient d'un autre grand poète : Léopold Sédar-Senghor qui voulait ainsi définir une humanité vivant ensemble, ouverte sur l'autre , sans prédominance d'aucun groupe. Merci, Alan. Une fois de plus, pour ce formidable moment, trop court mais si intense et généreux. L'après-midi fut consacré aux remises officielles des prix à la Mairie de St-Malo, cérémonie classique à laquelle je n'ai malheureusement pas pu assister. Reportage et photos de Yann-Bêr |
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