A l'occasion du départ de la transat "Québec-St-Malo", Alan Stivell est l'invité de la ville corsaire. Quoi de plus emblématique que de jouer dans la cour carrée du château.
C'est devant une assistance de plus de 600 personnes que le grand harpiste va s'exprimer durant un concert mémorable qui fera date, par sa très grande qualité, la chaleur du public malouin et de tous ceux qui se sont déplacés, souvent de lointaines provinces, pour le voir dans un site aussi prestigieux qui se prête tout naturellement à un tel événement.
Nous avons attendu sa venue sur scène...
... et nous ne serons pas déçus !...
Tout d'abord, ce sont des fumigènes qui tournoient autour de la harpe, prenant des teintes chatoyantes et pastels qui donnent d'entrée, une ambiance féérique et magique au divin instrument...
Le chanteur apparaît cerné par les projecteurs multicolores.
Cet étrange embrun le fait soudainement ressembler à un "barde" du temps jadis, tout droit sorti de la forêt de Brocéliande.
C'est par deux splendides soli de harpe que le concert commence...
L'assistance très silencieuse est comme subjuguée par la beauté de la musique qui tournoie dans l'enceinte du château, mélodies admirablement servies par une acoustique exceptionnelle.
Dans un tel lieu, les titres de "Back to Breizh" prennent une autre dimension. Le public est très vite acquis à la cause de l'artiste.
L'ambiance, calme du début, cède le pas à la ferveur des spectateurs qui ont quitté les gradins pour se placer devant la scène... "Pop Linn", la "Suite Sud-Armoricaine" plongent l'assistance dans l'univers "breizhou" cher au musicien.
Si nous avons aimé ses mélodies celtiques tout en finesse avec ses effets "velours", nous aimons aussi le rythme de ses gavottes et de ses rocks électrifiés, le final à la cornemuse, est époustouflant.
Le public ne s'est pas trompé sur la belle prestation de l'artiste, il a acclamé comme il se devait le musicien breton et les rappels ont été nombreux. Les clameurs ont franchi les remparts de la cité en s'amplifiant à l'extérieur.
Nombreux étaient les spectateurs massés autour du Château qui n'avaient pas eu la chance de pouvoir rentrer, ceci par mesure de sécurité. Ils ont écouté ce grand concert en regrettant de n'avoir pas pu être présents dans l'enceinte, alors qu'ils avaient fait le déplacement pour l'applaudir...

"Dans 2000 ans, sur ce rivage, on sera là avec harpes et bagages !" Extrait de E kreiz hag endro - Photo MLA

Nevers a accueilli dans sa Maison de la Culture, un hôte prestigieux... Rien de moins qu'Alan Stivell, figure emblématique du renouveau culturel breton et celtique. Le musicien, accompagné de sa fidèle harpe, a plongé l'assistance au cœur des légendes celtes.

Plus de huit cents spectateurs se sont laissés transporter par l'artiste, emmenés par ses mélodies douces et ses admirables interventions à la harpe. Avec ses titres sortis tout droit de son dernier opus "Back to Breizh", Alan a fasciné le public avec son nouveau répertoire. Que ce soit avec des morceaux plus "musclés", plus "rock" ou ancrés dans la tradition, le musicien breton prouve une fois encore, qu'enracinement et modernité forment un accord parfait.

"J'ai rêvé quand j'étais petit que je serais sur la plus grande scène, je jouerai avec un orchestre une musique nouvelle..." Extrait de Rêves (humvreoù) - Photo MLA

Ses musiciens, Marcel AUBE, à la basse, Hubert MOTTEAU, à la batterie et Xavier GERONIMI, aux guitares, formaient un groupe très homogène apportant juste ce qu'il fallait à sa musique.

C'est devant une salle archi-comble que le célèbre artiste breton s'est présenté hier soir dans le cadre de sa tournée "Back to Breizh", à Sablé sur Sarthe.
Public nombreux, jeunes et moins jeunes venus écouter un artiste égal à lui-même.
Après m'être renseignée auprès des organisateurs du concert et des spectateurs, j'en concluais qu'il s'agissait d'une rencontre avec un public qui, pour sa plus grande part, n'avait jamais eu l'occasion de le voir et de l'écouter sur scène.
Et pour cause, Alan ne s'était jamais produit à Sablé.
Surchemise de soie bleue, haute silhouette noire et élégante, le charismatique barde a enchanté, durant près de deux heures, des spectateurs vite conquis par la prestation du musicien breton.
Souriant et perfectionniste, il a gratifié les Sarthois d'un répertoire qui a séduit l'assistance.
Avec ses morceaux aux sonorités traditionnelles et modernes, sa musique glisse et nous sommes vites emportés par ses soli de harpe et sa voix souple qui n'en finit pas de nous étonner par son timbre mélodieux.
Alan Stivell transfigure sa musique, à moins que ce soit elle qui le transfigure.
Même si l'on ne comprend pas toujours le sens de ses mots, l'on est fasciné par ses doigts qu'il promène sur sa harpe.
Alan a donné durant cette soirée un spectacle d'une qualité exceptionnelle. L'assistance a su rendre l'hommage que méritait une telle prestation.
Le concert s'est achevé par toute une succession de tubes inaltérables : l'indémodable "Symphonie Celtique", et "Tri martolod" qui a été repris en chœur par la foule qui s'était rapprochée de la scène comme pour communier avec Alan. Une nouvelle fois, Alan Stivell a prouvé que sa musique savait se renouveler sans perdre de sa sincérité. C'est sous les clameurs que la soirée s'est achevée et des rappels sans fin ont salué et remercié l'incomparable harpiste.

Alan Stivell n'était pas revenu au Festival Interceltique de Lorient depuis trois années.
C'est dire si l'événement était attendu par tous !
Depuis la fin de sa tournée Mexicaine du mois de mars, on n'avait plus revu l'artiste sur une scène.
Son retour était fixé au stade du Moustoir en compagnie de plus de 200 artistes pour le final de cette tournée "Back to Breizh".
Le dimanche, une pluie battante pose une grande interrogation aux organisateurs et au public venu en masse au rendez-vous donné par le "héros breton".
L'artiste allait-il se produire comme prévu sur le célèbre stade lorientais pour clôturer ce festival de façon grandiose, comme il l'avait promis et envisagé ?
Si nous avons espéré voir le temps s'arranger pour permettre le spectacle initialement prévu, nous avons été vite déçus de savoir que le concert serait déporté vers l'espace Kergoise.
7.000 personnes sous le chapiteau, au lieu des 12.000 initiales ... Malheur aux spectateurs qui se sont présentés dans la dernière heure et qui se sont vu refuser l'entrée... Frustration et mécontentement...
Pas de projections initialement prévues et les bagadou bretons et écossais ont dû être amputés de quelques uns de leurs participants, la scène ne se prêtant pas à un tel dispositif initial. Mais la soirée devait être belle... Nullement désarçonnés, Alan et ses musiciens vont gratifier le public d'un joli moment.

Le même répertoire parfaitement rôdé s'enchaîne.. De "Brian Boru" à "Mnà na hEireann" en passant par "Back to Breizh", "E Kreiz hag endro", "Skoit 'N Treid", "Pop Plinn" et tous les tubes mémorables, la magie opère toujours. Alan est accompagné d'un Pipe Band Australien et du Bagad de Pontivy... du beau monde pour un récital de choix...

"En marche bagadou de Breizh, soufflez fort, sonnez juste En marche bagadou du nord La musique est un paradis" Extrait de Arvor-You (Arvorioù) Photo Festival Interceltique de Lorient

Son show très électrique a enjôlé ses fans deux heures durant, et Alan Stivell nous a réservé, une nouvelle fois, de grands moments...

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