Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...

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LE PARCOURS...

II - Premières scènes... premier disque !

En novembre 1953, Alan se produit pour la première fois en public à la Maison de la Bretagne à Paris lors d'une conférence de presse donnée par son professeur, événement ayant pour but de faire redécouvrir la harpe celtique.

En 1954, il joue à l'UNESCO, pour le Noël des petits Bretons de Paris, à la cathédrale de Vannes, à Saint-Malo… et entre aux scouts Bleimor.
Il y joue de la bombarde, ses frères Jean et Yffig, du biniou braz.

L'absence de tout répertoire, l'ancien ayant disparu en même temps que la harpe, permet à Alan de ré-interpréter, avec de nouveaux arrangements, les thèmes traditionnels bretons, irlandais, gallois et écossais.

On peut affirmer que l'on doit exclusivement la renaissance bretonne de la harpe celtique au binôme Cochevelou, Jord et Alan, dont l'influence s'est faite sentir jusqu'en Irlande et en Ecosse où l'instrument ne subsistait encore que timidement.

Dès 1955, Alan et sa harpe celtique se produit sur de nombreuses scènes.
A cette époque, Jord et Alan, lors de la fête des cornemuses de Brest, se lient d'amitié avec une famille de harpistes irlandais, les O' Tuama, ainsi qu'avec des Ecossais.
A l'Olympia, Line Renaud est à l'affiche. Alan sera dans la première partie du spectacle, en solo, pour trois morceaux, à onze ans… pas mal non ?

Photomontage GS d'après collection privée
d'Alan Stivell

Au cours de l'année 1957, le jeune Alan, fait de fréquents et très réguliers allers-retours en Bretagne. S'intéressant de près à l'histoire, la mythologie et l'art celtes, il se met sérieusement à l'apprentissage de la langue Bretonne, par le biais de cours par correspondance proposés par Skol Ober. Il veut ainsi perpétuer la culture de ses ancêtres.
Il désire visiblement aller plus loin, car il écrit, à cette période, des listes de mots bretons avec leur correspondance en irlandais, gaélique et français.

En 1959, s'amorce longue carrière qui s'annonce, puisque Alan sort son premier disque 45 tours, chez Mouez Breiz, sous son nom du moment : Alan Cochevelou.
C'est un disque instrumental, entre culture musicale classique et tradition des pays celtiques, où la harpe est reine. D'influence irlandaise, ce prime enregistrement prend pour titre "Musique Gaélique".
Son père, qui a harmonisé et arrangé les morceaux constituant cet opus, accompagne également Alan.

Puis, l'année suivante, il accompagne la chanteuse Andrée Le Gouilh et démontre les possibilités qu' a la harpe à accompagner les chants en breton, notion chère à son père.

Yann-Bêr revient sur cette période des débuts discographiques d'Alan :

Passionné par la harpe, certes, mais aussi capté par l'ensemble de la culture musicale celte, Alan décide d'apprendre la bombarde et la cornemuse (notamment au Collège of Piping de Glasgow), instruments très utilisés dans la musique traditionnelle bretonne.
Il étudie également la danse bretonne.

Au début des années 60, la harpe celtique s'implante peu à peu en Bretagne. Jord Cohevelou en a réalisé une vingtaine d'exemplaires, achetés par les cercles celtiques de Saint-Malo, Pontivy, Redon.
Un facteur de harpes classiques parisien en fabrique et en vend également.
La formation "Telenn Bleimor" utilise, déjà, ce légendaire instrument en concert.

Puis, marquant fortement de sa présence le bagad Bleimor, formation musicale traditionnelle inspirée des groupes de joueurs de cornemuse d'Ecosse, Alan en devient, en 1961, le sonneur principal, en Breton, le Penn-Soner.
Cette formation se produit régulièrement dans les festoù-noz (fêtes de nuit) et festoù-deiz (fêtes de jour) de la région et deviendra l'une des meilleures formations celtiques du moment.



Illustration sonore de la page : "Tir-Nan-Og", extrait de l'album "Telenn Geltiek" (1960) - 01:10

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