Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...

NOUS CONTACTER

Page sonorisée

Reportages et articles signalés par les icône "à cliquer" :et

LE PARCOURS...

VI - Succès... le retour

C'est en 1985 qu'Alan fait, à nouveau, parler de lui en poursuivant cette tournée bretonne qui le mène, en solo harpe et voix, de basiliques en cathédrales, en passant par des églises comme, ce 15 août 1985, dans le Finistère, à Plabennec.

Il sort un nouvel album avec un son nouveau qu'il cherchait depuis plusieurs années.
Cet album, "harpes du nouvel âge", est consacré, en 1986, aux Etats Unis, par un Indie Award, dans la catégorie "new-age", attribué par l'association des producteurs et distributeurs indépendants américains.
C'est la première fois qu'il utilise une harpe celtique électrique conçue par lui-même et servie par une prise de son numérique donnant encore plus de pureté à ce dixième instrument d'une lignée élaborée par ses soins.
Il unit ainsi deux courants qui lui sont chers : la tradition et la modernité.

Une nouvelle alliance discographique voit le jour en 1987, puisque Alan fondateur de son propre label de production Keltia III signe un contrat de distribution avec les Disques Dreyfus qui ont dans leur catalogue, notamment, Jean-Michel Jarre.
Ce label entame la réédition en CD de tous les albums "vinyl" précédemment parus.

En 1989, Alan Stivell participe au disque "sensual world" de Kate Bush.

Six années après "harpes du nouvel âge", donc en, 1991, Alan sort un nouvel album qui prend pour toile de fond, le plus célèbre des mythes celtes : la légende du Roi Arthur.
Cette magnifique création musicale suscitera un retour de la jeunesse dans les concerts...

Ce sera... "The Mist of Avalon"

Le grand succès revient en 1993, année où Alan, au travers de l'enregistrement "Again", revisite 17 titres qui ont marqué sa création antérieure. Il invite, sur ce disque, les plus grandes stars de la musique celtique, mais aussi ceux qui ont partagé sa passion pour la musique bretonne.
C'est ainsi que les noms de Kate Bush, Dany Spillane, Yann-Fañch Kemener, Gilles Servat, Dan Ar Braz, Shane Mc Gowan des Pogues, Doudou N'Daye Rose, Laurent Voulzy, Daevay Spillane, maître es cornemuse, entre autres, figurent sur la pochette de cet album qui se vend dans toute l'Europe à 300 000 exemplaires, renouant avec la série passée des disques d'or.


En décembre, Alan est sacré "Breton de l'Année" par Armor Magazine.

Une nouvelle déferlante de musique celtique va entraîner de nombreux artistes derrière lui, à l'image de ce qui s'était produit dans les années 70...
Stivell fait toujours figure de proue.

En 1994, après des concerts donnés à Paris au Bataclan et au Casino de Paris, la tournée française confirme ce premier rang d'Alan Stivell. On peut citer les 5000 spectateurs du concert de Brest, dont une majorité de jeunes.
En septembre, l'Institut Culturel de Bretagne remet à Alan Stivell la haute distinction créée en 1381 par le Duc de Bretagne Jean IV, le Collier d'Hermine.

En 1995, dans le contexte du retour de la musique bretonne qui, quelques années après, va s'illustrer par la création de l'héritage des celtes "fédéré" par le vieil ami fidèle d'Alan, Dan Ar Braz, nous assistons à la sortie du 18ème album d'Alan Stivell, "Brian Boru", nom d'un grand chef irlandais qui vainquit les Vikings.
Cette production signée Martin Messonnier, est saluée par la presse et notamment par Télérama.

Ce disque regroupe dix standards de la musique celtique avec un ton résolument moderne marquant une nouvelle étape dans le cheminement musical de l'artiste.
Cet enregistrement s'inscrit dans la lignée Celtic World Music.
Dans ce disque, sera intégré le titre Parlament Lament écrit par Alan Stivell, suite au gigantesque incendie qui a ravagé le Parlement de Rennes lors d'une manifestation de marins pêcheurs bretons, début février 1994.
La responsabilité de ce sinistre, selon la version officielle, sera attribuée aux marins pêcheurs et à l'utilisation abusive de fusées de détresse embarquées, mais le Parlement de Rennes, selon d'autres sources, abritait des documents mettant en cause les pratiques "mafieuses" de certains partis politiques !…

En 1996, Alan Stivell "emportera", en tournée, les morceaux de l'album "Brian Boru". "Ces standards de la musique celte qui m'ont hanté depuis l'enfance. Plusieurs étaient, autrefois, populaires des deux côtés de la Manche. Ils furent importants dans mon background. Juste un peu de romantisme..." (Alan Stivell). En tous cas, de bien belles prestations scéniques, fusionnant tradition et modernité...

Deux "escales" finistériennes de cette tournée...

Il conclura sa tournée française, dont une prestation aux Transmusicales de Rennes, par un gigantesque concert donné dans le cadre de la fête de l'Humanité, devant 60 000 personnes.



Illustration sonore de la page : "Nna Na Heirann", extrait de l'album "Brian Boru". (1980) - 01:06

Chapîtres >
-1-
-2-
-3-
-4-
-5-
-6-
-7-
-8-
-9-
-10-
-11-
-12-
-13-
-14-



PAGE PRECEDENTE

ENTREE DU SITE