Alan Stivell, un musicien, une oeuvre...

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LE PARCOURS...

III - Albums, médias, contrats...

1961, c'est aussi la date de sortie de son premier album "Telenn Geltiek" (harpe celtique) qui reprend les morceaux du premier 45 tours et aborde de nouveaux thèmes faisant référence aux répertoires bretons, irlandais, écossais.

Le rock ne le laissant pas indifférent, Alan rêve d'un groupe où la harpe électrique jouerait un rôle prépondérant.

1961, une année d'éveil… pour le monde de la musique, en général, (formation des Beatles, Bob Dylan, Joan Baez) et le monde de la musique bretonne, en particulier.
La musique bouge, en Bretagne, Glenmor ranime le sentiment de "bretonnitude".
Alan est marqué par cette époque culturelle nouvelle.
Maîtrisant l'anglais et le gaélique, il n'entend pas se limiter au cadre étroit de la musique traditionnelle.

En 1964, il utilise une harpe bardique amplifiée.
Fabriqué par son père, cet instrument est inspiré de la harpe irlandaise du XVème ou du XVIème siècle. Cette harpe est équipée de cordes métalliques qui lui donnent une sonorité évoquant un peu celle d'une guitare folk.

1965, Alan est étudiant à la faculté de Censier, à Paris.
Les mardi soirs, il participe aux "hootnanny" du Centre Américain du Boulevard Raspail, où il découvre Lionnel Rocheman, Steve Waring, John Wright et Catherine Perrier.
Ce sera également l'année où Alan préparera une licence d'Anglais et surtout... un certificat de celtique.

En 1966, pour la première fois, il chante.
Il entreprend une série de tournées avec Steeve Warring.

A cette même période, Alan se produit de plus en plus en concert, en solo, notamment à Quimper au café-cabaret Michou ou, en été, au fêtes de Cornouaille et à Concarneau à la fête des filets bleus.
Parallèlement, il partage le titre de champion de Bretagne dans la catégorie couple de sonneurs, qui récompense le duo de bombarde et de cornemuse constitué avec son ami talabarder (joueur de bombarde) Youenn Sicard, et ...bagad, puisque le bagad Bleimor accède au titre de champion de Bretagne.

Photo ex-site
www.village-cornouaille.net

Alan jouera dans le bagad jusqu'en 1971 perfectionnant son jeu et son style à la cornemuse et à la bombarde.

1967, Alan signe son premier contrat avec Philips sous le nom de Stivell et sort, en 1968, sous le label Fontana, un nouveau 45 tours intitulé "Flower Power" qui s'inscrit parfaitement dans l'air du temps.

C'est, en effet, à cette époque qu'Alan Cochevelou devient Alan Stivell, le musicien hors pair et l'artiste "incontournable" de la culture celtique que nous connaissons.
Etymologiquement, Stivell , la source, vient de Kozh-Stivelloù, "vieilles sources", origine de "Cochevelou".

Yann-Bêr nous illustre cette période "charnière" entre Mouez Breiz et Philips...

France Inter et plus particulièrement José Artur, dans son très célèbre "Pop Club", l'invitent à plusieurs reprises.

Alan Stivell parcourt l'hexagone et en mai 68 chante dans Orly en grève avant d'assurer la première partie du concert des Moody Blues à Londres, ceci à la suite de leur rencontre dans le studio du "Pop Club".

Philips consent, dès 1969, à lui laisser carte blanche en ce qui concerne les choix de son expression artistique et linguistique, ce qui est une sacrée marque de reconnaissance de la part de ce déjà géant de l'industrie phonographique, qu'est Philips.

1970, le premier 33 tours, sous le label Fontana (Philips), sort. Son titre : "Reflets". Alan aborde des thèmes musicaux essentiellement inspirés de la tradition bretonne.
Vendu à 10 000 exemplaires en deux mois, cet album ouvre le chemin à ce qu'Alan appellera le Rock'nWorld.
Alan, précurseur de la musique actuelle, parle déjà, à cette époque, de "musique ethno-moderne", et de Celtic Pop Music, préfigurant la World Music d'aujourd'hui.



Illustration sonore de la page : "Silvestrig", extrait de l'album "Reflets" (1970) - 00:50

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